Carinou's chiaroscuro !

Wednesday, March 28, 2007

Qui l'eusse cru ?? Loool

Ce village, divisé en Haute et Basse-Laye, qui ne forment qu’une commune, remonte à une époque très reculée, car c’est au château de Lay (in castro Laiensi) , situé dans le Chaumontois, et appartenant héréditairement à sa famille, que naquit, en 580, saint Arnou, qui fut la tige des rois de France de la seconde race, et évêque de Metz en 614. Hugues, comte de Chaumontois, étant mort en 946, la comtesse Eve, son épouse, et Odalric, son fils, donnèrent au monastère de St-Arnou de Metz, en 950, le château de Lay, avec toutes ses dépendances, afin qu’on y exerçât l’hospitalité envers les pauvres et les étrangers. En 969, quelques religieux furent envoyés à Lay et y transportèrent le corps de saint Cloud, fils de saint Arnou; « et il était très-convenable, dit un historien, que là où l’on n’entendait auparavant que le bruit des armes et des assemblées, de noblesse, fût introduit le culte divin, et que ce lieu, honoré par la naissance de saint Arnou, fût rendu vénérable par les reliques d’un autre saint. ». Il est dit, dans l’acte de donation de la comtesse Eve, que les habitants pourront prendre du bois mort pour leur chauffage et leurs autres besoins, en payant certaines redevances ou en faisant des corvées pour le prieuré de Lay. La terre de Lay, comme on le voit encore par ce titre, était un franc-alleu. C’est probablement à cette époque que fut bâti le prieuré, et que s’éleva une modeste église, remplacée bientôt par une autre plus belle et plus grande, qui fut consacrée, en 1093, par Pibon, évêque de Toul. Ce prieuré, après avoir été abandonné par les religieux, l’espace de douze ans, sous la régence de Marie de Blois, usurpé, vers 1572, par le moine Pierre Fort, ainsi que le reste de la seigneurie de Lay, possédé en bénéfice par plusieurs membres de la famille de Lenoncourt, fut cédé à la congrégation de St.-Vanne et de St.-Hidulphe pour le desservir.

D. Calmet en était prieur en 1715. Les jésuites l’obtinrent dans la suite, puis furent remplacés par les prêtres de la congrégation de la Mission (1747), qui en restèrent possesseurs jusqu’en 1793, époque où il fut démembré.

Les Archives ne renferment que deux titres à ajouter à cette notice: en 1299, Jean de Lay, chevalier, se reconnaît homme-lige du duc Ferry, et reprend de lui trois jours de vignes au ban d’Amance; et, en 1339,le duc Raoul prend les habitants sous sa sauvegarde et protection, moyennant une redevance de 4 sols vieux de petits tournois, et promet de les soutenir et garder leurs franchises si l’abbé de St.-Arnou ou le prieur de Lay voulait les surcharger.

Nous lisons, dans la Notice de la Lorraine, l’extrait suivant des titres de Ste.-Glossinde, de Metz, relativement au village de Lay :

« En tout le ban de Laye, nul ne peut faire ni avoir troupeau, ni tenir bergerie, que madame, et doivent tenir leurs bêtes à la corde ; toutes marches et toutes reprises de vesture (reprendre un héritage, reconnaître qu’on le tient d’un autre) d’héritage, se doivent faire et mettre par la justice de madame, et doit chaque reprise et marché deux septiers de vin dont le maire a moitié et l’échevin l’autre ; tous métiers de ladite ville se doivent faire par la justice madame au Chaucy (le Saussy, canton près la ville de Metz) de Metz, madame y peut et doit faire audit ban, s’il lui plaît, son four, son moulin et son pressoir; si madame avait métier d’aucun héritage qui lui fut bien séant, elle le peut prendre et mettre avec le sien, en rendant la valeur à celui à qui appartiendrait l’héritage, au dire de prud’homme. »

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2 Comments:

  • At 12:03 PM, Anonymous Anonymous said…

    On en apprend tout les jours ^^ Y a pas a dire: quelle belle régon la Lorraine ;)
    A très bientôt british dionisoux!

     
  • At 6:50 PM, Anonymous Anonymous said…

    Lol !!
    Salut Dionisette ! Pitchoune-dionisou te salue ;) Contente que tu apprennes des belles choses sur Lay mdr! Gros bisous toi !! J'espere que ton operation s'est bien passee!

     

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