Carinou's chiaroscuro !

Monday, August 22, 2005

Those precious moments

Aujourd'hui que de mouvement !! J'ai pas arrêté de bouger de la journée, pfiouuuuu ! I'm exhauuuuuuuuusted ! Levée à 8h30 du matin, bossé la lecture critique de 10 heures à midi, partie en ville cet aprem', j'ai pas chômé... J'ai marché à travers tout le centre ville ou presque et faut bien précisé qu'à ma surprise les rues étaient bondées comme un samedi ! Petit détour par la médiathèque pour poster mes lettres (vous savez la boîte aux lettres juste en face ;) écrites après le repas, puis direction la bibliothèque américaine pour rendre mes livres sur "Childhood" qui ne m'ont même pas servi. Là-bas pause transcription phonétique d'une heure ; support : deux pages d'Harry Potter 6. (Heureusement parce que je commençais à trouver le temps long !) Ensuite traversée de la place Carnot pour rejoindre par la rue Saint-Jean le Hall du Livre. 18h05 enfin, retour à la maison par le bus d'Ecuelle totally empty ou presque...

Pendant le trajet, bizarrement, je me suis rappelé plein de petites annecdotes et moments mémorables. C'est peut-être l'effet "Poupées russes" ? Hier je suis retournée le voir avec mon père et le film m'a encore plus plu et fait rire cette deuxième fois. Je peux pas m'en empêcher : je vous mets cette photo... ;) Pour moi ça aurait été grotesque qu'ils ne finissent pas ensemble ces deux là !! Je vends la mèche, désolée pour ceux qui auraient souhaité aller voir ce superbe film qui vaut (je le répète) le détour pendant la semaine Cinécool, le ciné à 4 euros... (21 au 28 août pour les intéressés : j'ai appris ça hier)


Ah et puis tant que l'humeur y est, autant vous faire partager ces petits moments que moi je n'oublie pas... C'est à dire ce qui me trottait dans la tête ce soir dans le bus.

Il est 17h50, ou bientôt l'heure de rejoindre le bus pour repartir à Lay... Dans la salle de ciné, les talents de Jésus n'ont pas réussi à guérrir la jambe de l'estropiée du jour, Charlène. Catherine est assise à côté de moi et attend donc patiemment que Charlènou se lève pour se diriger vers la sortie. Mais cette dernière se plante devant nous et demande innocemment : "alors vous avez compris pourquoi la teinture de la fille change tout le temps de couleur ?" (Ndrl : voir "Eternal sunshine of the spotless mind") Catherine est aussi interloquée que moi et répond évasivement : "ben, heu... non. Ca avait de l'importance ?" Charlénou nous explique qu'en ce phénomène réside la clé du film. Je me retourne vers Catherine dont le sourire est apparent : "On est vraiment pitoyables*, hein ? Nous on a même pas fait attention à ça !" et là semi fou-rire... :)

19h00, il neige sur Lay, je descends la rue de Faulx avec Thomas qui veut vraiment comprendre la raison du pourquoi du comment. On s'arrête juste avant mon chemin et je me décide à cracher le morceau... La plus grande confidence "face à face" de ma vie : les vingt prochaines années je suis pas sûre de pouvoir recommencer un aveu pareil... Contrairement à ce que je pensais il le prend très bien et d'un ton très sérieux me jure qu'il comprend et qu'il gardera ce secret pour lui. Peut-être le moment le plus honnête entre deux personnes qui se connaissent depuis des lustres... J'avais besoin de son soutient à ce moment précis et il s'est révélé excellent confident, nouveau frère, meilleur ami et plus ; même si tout ça a vite été réduit à néant... Merci, malgré tout ce chaos, juste pour le soulagement que j'en ai ressenti.

"J'en ai marre ! Tu comprends quelque chose à ce texte ?", Claire a envie de déchirer sa feuille de philo... "Non... Pas du tout et j'ai hyper faim". La Clairette réplique : "Le Quetch** de toutes façons il nous donne des sujets bidons... Tu crois qu'Arnaud travaille en ce moment ?" Sans transition... Enfin si parler du canon de la prépa (section HEC) remet la Clairette d'aplomb alors pourquoi pas ? Elle est en train de l'imiter avec ses lunettes, la fois où il faisait littéralement le singe devant la vitre du ref. Comme c'est ressemblant je me mets à chanter "American Pie". Claire saute de sa chaise et s'écrie : "C'est à quattre heures, la prochaine séance***, on y va ? Je sature." Après un "Dove sono le chiave ?" sonore****, cinq minutes plus tard on est devant le Saint Jean. Je vous passe sous silence la rigolade qu'on s'est prise dans la salle : on entendait que nous. (Et Claire quand elle rit, ça s'entend très... distinctement !)

Août : mon cousin, mon frère et moi sur un banc à Saint Bonnet. Nicolas (vous l'aurez compris : mon cousin, pas notre châtelain) commence à me raconter ce que je prends pour une blague de son cru : "Tu devrais venir voir, y a un aspic long de 30 cm sur le talus..." Moi, incrédule : "Un aspic ? De 30 cm ? C'est ça, tu me fais encore marcher..." "Non, non je t'assure..." et là il m'ennène devant l'évidence même et je vois tous mes cousins, tantes, tontons, grands-parents (tout ça penché , en un cercle pas très rond) en train de regarder un gros vers de terre qui mesure, c'est vrai, une bonne trentaine de cm... Voilà pourquoi maintenant mon cher cousin est surnommé "l'aspic" ;) ou "lombric". Tiens, autre annecdote : en regardant les JO avec ma cousine et Nico, pendant les pubs, l'année dernière on a zappé sur toutes les chaînes ; en arrivant sur la 5 on entend (oui malheureusement on n'a pas eu l'image culte) "et c'est ainsi que finit la vie de X (une écrivain, je crois), retrouvée morte dans les toilettes". Triste fin mais moi j'étais fin morte de rire !!!

Avril 2002, Charlène, Loulou, moi et deux autres accolytes, en voyage aux Pays-Bas (Amely, si tu lis ce passage, ouvre grand tes oreilles, tu vas te marrer). Mme Viard, notre charmante prof d'Anglais (dénommée "choucroute" à cause de ses tiffs phénoménales par certains de ses élèves) vient s'installer à la même table que nous pour déjeuner : voyant Charlène encore en pijama, elle frôle la crise cardiaque !! Un peu affolée elle demande : "Mais... Tu vas sortir habillée comme ça ?" (Chacha, dis-moi si je me trompe) et nous on rit sous cape : "Heu non, madame, je suis encore en pijama..." Ensuite vint le clou du spectacle : ne sachant pas si on peut prendre nos paniers repas pour midi (on se prépare à faire une excursion en bateau à Rotterdam), je me lance : "Madame, on peut prendre nos paniers repas pour midi ?" Pas de réponse, Madame Viard est stoïque, dégustant tranquilement et avec grande délectation son oeuf coque. Je réitère ma question : toujours aucun signe qu'elle aie entendu ma requête. On commence à sourire avec Charlène et Loulou : la Vivi a visiblement quelques petits problèmes d'oreilles... Découragées, on quitte la table en lui souriant et là, paf, comme prise d'une soudaine rélévation, elle nous répond prestemment : "N'oubliez pas de prendre vos paniers repas, hein ?" Le soir en rentrant à l'auberge de jeunesse, on étaient toujours aussi pliées en se remémorant l'affaire... ! Je vous raconterais bien l'histoire de notre duo "voix cassées" sur "Immortelle" avec Charlène, toujours dans ce pays fantastique des tulipes multicolores ; Charlène ayant justement la voix éreintée, mais... non ! ;)

Volà c'est tout pour la section souvenirs de chocs. Les autres viendront peut-être plus tard...

Bisouzzzzzzz'à tous et à toutes ! Je vais peut-être m'en retourner réviser... Qu'en pensez-vous ? Loooool.

Ciao (vous pouvez maintenant reprendre une activité "normale")

*explication réservée à ceux qui ont eu vent du jeu "Civilisation 2" sur PC.

**professeur de philosophie et de français au lycée Poincaré, plus communément appelé (car c'est son vrai nom) Monsieur Kelch (par contre pour l'orthographe, il faut demander à Nat ou à Clairette)

***séance d'American pie 3, film sorti en salles en 2003, vers novembre, si ma mémoire ne me fait pas défaut.

****l'expression typique de Claire. En Italien ça veut dire "Où sont les clés ?" (ça m'a sûrement influencée à faire du rital tellement je l'ai entendue) mais avec le ton et l'exaspération qu'elle y met ça pourrait être "M... Qu'est-ce que j'ai encore fait de ces fouttues clés !" (et une tête en l'air de plus ! ;)

1 Comments:

  • At 7:27 PM, Blogger Pichou said…

    Suite aux imprécations de miss rousse (ndrl : y a-t-il besoin e mettre que c'est Clémence ? ;p ) je réitère mon affirmation : non je ne révèlerai pas la part de mystère qui court dans ce post !! Non mais !

     

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