Carinou's chiaroscuro !

Saturday, November 12, 2005

Ma dédicace (A l'aveuglette)

Aujourd'hui c'est un jour spécial....
Pourquoi ? Parce que déjà, ce jour m'a montré combien on peut être sûr de rien en ayant confiance dans le futur...

Ouais vous allez me dire "c'est cool tout ça mais où est l'optimisme honnêtement dans ton blog ?" Vous aurez pas tout à fait tort... J'y ai mis certaines frayeurs, certains griefs. Mais jamais de faux semblants. Ce blog il me ressemble beaucoup : il prend tout sans filtrer... Mais je mets une objection : j'y ai mis mon exhubérance et mes joies. Autrement vous me surestimez : j'arriverai jamais à ne dépeindre que du noir. Moi il me faut des couleurs !! Et pour mes cinq sens.

Le bien comme le mal. Je fais la part des choses mais j'ai pas tellement de carapace. Ma meilleure amie dit de moi que je donne l'impression de me "prendre tout dans la figure". Elle n'a pas tort. J'ai une faculté d'empathie impressionnante parfois. Et ce n'est pas moi qui le dis. Alors parfois c'est vrai que j'ai l'air perdue ; surtout quand les gens que j'aime souffrent ou passent par des périodes difficiles. Souvent mon chemin est tortueux.... Peut-être mais ça ne m'inquiète pas. Je déteste le prévisible même si j'ai été aux prises avec certains imprévus et que je m'en serais bien passé.

Peut-être que j'en souffre, parce que je prends jamais le chemin le plus facile ou alors je me prends une porte ouverte en pleine figure, ça m'arrive, tellement j'avance à l'aveuglette pafois. Peut-être, mais chaque coup a son revers... de fortune. Aujourd'hui par exemple, je réalise que j'adore les terrains de tennis rapides en indoors, made in Gerfloor, alors que "hellooow", la ferrue de terre battue par excellence, c'est moi. De tout ce que je traverse, j'en reviens toujours plus forte. En route j'écrase quelques doutes, terrasse quelques peurs, surpasse quelques incertitudes. J'en glâne d'autres mais c'est aussi un bien pour un mal.

On me croît fragile. C'est pas faux mais c'est jamais super vrai non plus. Si je tombe sur un os, j'ai tendance à en souffrir pas mal, parfois à trimer vraiment face à une grosse difficulté mais je me releve avec ou sans votre aide, et quand je me relève, j'ai tendance à viser haut et parfois à atteindre les hauteurs des nuages, tellement je me sens bien. Quelque part je garde toujours espoir, parce que même quand je n'arrive plus à me reconnaître dans mes tourments je croise un sourire ou des amis de longue date réapparaissent. Et j'ai pas le temps de déverser mon désespoir sur eux que je suis déjà guérrie, parce qu'ils me font comprendre qu'ils "sont là", qu'ils soient loins ou pas. Je sais qu'ils m'accepteront toujours comme je suis, ça me permet de savoir que je suis restée moi-même, même si j'ai changé.

J'ai l'impression parfois d'avoir deux forces contraires qui luttent en moi. Telllement que ça me fait rire : ça devient comique quand c'est pas contrariant. Comme si en moi y avait deux Carine : une qui est sympa, qui paraît être dans la lune, et que certains croient pouvoir "dominer". Ca me fait marrer parce que ces gens là, qui me voient comme une gentille Rosy (cf la pièce "Mother figure") se gourrent de beaucoup. En moi j'ai aussi une sacrée énergie, qui cache mon reste de timidité et me fait apparaître aux yeux des gens comme quelqu'un de sociable, presque extravertie et surtout à l'âme rebelle. Ouais, pas que je veuille faire un cliché mais je le sens comme ça. Quand ces deux forces là s'entendent bien et qu'y en a pas une pour étouffer l'autre, je me sens quasi invincible. Rien ne me perturbe ou alors je m'en fous complètement. Qu'on raille sur moi ou qu'on me complimente, ça me m'atteind pas. Comme dirait Goldman mon épaule est forte et fragile à la fois.

Y en a qui s'imaginent que Pichou est un ange qui pourrait se plier à leur volonté. Ces personnes là sont arrogantes et pas observatrices. Parce qu'au final moi je ne fais qu'écouter, je n'entre pas dans leur jeu. Mon autre moi, que j'ai appelé Diab' (je ne suis absolument pas un ange, nan) se marre. Oui je ris souvent, déjà parce que je suis souvent de bonne humeur et que j'adore rire ; c'est le meilleur moyen de se faire des abdos sans en suer, et qu'ensuite je sais que je ne m'énerve pas souvent mais que contrairement à ce que la plupart des gens pensent, je ne me laisserai jamais marcher sur les pieds.

Je suis un caméléon, mais un caméléon sans masque et pas hypocrite. Et j'adore avoir le dernier mot. Je suis comme un chat en fait : on ne peut pas me mettre une laisse, je déteste la servitude. La liberté y a que ça de vrai... Je prends mes décisions seule, ou en tous cas je les fais valoir. On ne peux pas m'imposer quelque chose. Mais si on me respecte et qu'on me laisse libre de mes mouvements, en général, les gens à qui je tiens vraiment, je reviens toujours vers eux. Et je suis prête à me battre pour les aider. Et pas juste pour donner le change, nan parce qu'il y a une vraie interraction et que l'entraide c'est quasiment la seule chose qui ne se compte pas en argent... Du moins qui n'est pas comptabilisable. Et souvent on s'entraide pas assez.

Aujourd'hui j'ai encore appris quelques chose : je ne suis sûre que d'une chose, c'est que je ne suis pas sûre de comprendre où mon chemin me mène. Mais je sais que j'ai pas peur et qu'avec mon caractère adaptable à presque toutes les situations, je saurai m'en sortir, je serai pas dans une impasse. Nan, parce que si je ne me comprends pas moi-même, y a des gens qui devinent la moindre de mes pensées, qui me soutiennent quoi que j'entreprenne et qui, eux, me comprennent au premier coup d'oeil (ou au son de ma voix)... Ces gens géniaux comme mon frère, mes meilleurs amis, mes cousins (et d'autres que je ne citerai pas) , qui sont présents autour de moi, si parfois je pète pas un plomb c'est pour eux. Si je saute de joie c'est aussi grâce à eux.

Alors voilà aujourd'hui j'ai encore compris un détail important : je ne sais pas vraiment où je vais, mais je sais que je serai jamais seule sur le voie que j'emprunterai, quelle qu'elle soit. Je serais jamais seule non plus, si je décide de changer d'histoire. Et en même temps, je sais où je vais. Je vais là où sont mes amis... Je vais là où je sais que mon opinion compte, là où je sais que je peux tout partager, là où je sais que tout sera réciproque. Et je suis rassurée parce que moi aussi je peux vous aider.

Je suis rassurée parce que l'amitié, c'est ce qui me fait avancer. Le reste coule de source et le reste n'est pas fondamental pour moi. ;)

1 Comments:

  • At 12:26 PM, Anonymous Anonymous said…

    Ben avec du jus d'orange je serai saoule, alors qu'avec de la bonne liqueur je marcherai plus droit !! Nan aujourd'hui, Rosy, elle n'existe plus...
    Et puis, là tu te gourres, je vais plus que "bien" !

     

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