Parler pour ne rien dire
En la matière, le comité anti-blocage excelle.
A chaque AG, on se retrouve avec des interventions de l'UNI et des membres du comité anti-blocage de plus en plus absurdes...
C'est vrai qu'après trois semaines de blocage, la plupart des étudiants en ont marre.* Cependant, preuves à l'appui, seul le blocage de nombreuses universités a permis l'abrogation du CPE. Alors on peut penser ce qu'on veut, on ne peut pas dire que le blocage ne paye pas et ne permet pas d'aboutir à certaines avancées. La massification des mouvements étudiants passe par les blocages.
Ensuite quand le comité anti-blocage vous assure que sans cours, vous ne pouvez pas travaillez, alors je me demande bien si le mot autonomie ils le connaissent ? Peut-être que non, alors forcément la loi d'autonomie, c'est sûrement tout nouveau tout beau pour eux, ils voudraient bien voir ce que ça donne en pratique. A-t-on besoin d'un prof pour apprendre ? Pas forcément. En plus les BU sont ouvertes, ET les profs les plus motivés arrivent toujours à se frayer un passage à l'intérieur des salles de classe, en contournant le blocus. Oui, suffit de faire passer ses élèves pour des étudiants qui passent le CAPES ou ont un concours dans l'année.
Bref, quand on le veut vraiment quelque chose, on peut arriver à ses fins.
Mais le pire chez le comité anti-blocage, c'est qu'ils ne sont pas dans le débat. La LRU ? Ils s'en fouttent. Au pire, ils sont contre mais attendent que les autres étudiants -vous savez ceux qui sont "feignants", oui ceux-là mêmes, qui boudent les cours et passent leur temps à "fumer, boire, jongler"- obtiennent des résultats en luttant à leur place. La vérité c'est qu'ils ne voient que leur nombril. L'individualisme ils connaissent bien. Trop bien même. Bref, ces messieurs dames -de la haute souvent- veulent leurs cours et rien d'autre.
Et finalement, quand on comprend que leur seul argument, c'est que sans leurs cours chéris ils sont perdus, on se demande pourquoi ils parlent.
Leur tract très déplacé et complètement à côté de la plaque qui prône le déblocage parce que, comme il y a eu "l'abolition de l'esclavage, et l'abolition de la peine de mort", il doit logiquement s'ensuivre l'abolition du blocage, révèle bien l'absurdité de leur réflexion.
A se demander s'ils en ont suivi beaucoup des cours, ou si ils ont râté la moitié de leur cursus !
Et oui certains des bloqueurs m'énervent aussi mais eux au moins ont des arguments et tiennent des discours sensés.
*Moi y compris mais d'un autre côté comme notre évaluation se fera en majeure partie sur des dossiers, pas plus que ça
POST SCRIPTUM qui aurait dû être un ANTE SCRIPTUM : en fait, le comité c'est la voix de son maître, preuve à l'appui : à http://jpops54.free.fr/index.php... Vraiment pas glop ! /shock/ Quelques étudiants se sont grillés dans l'affaire, hi hi.
A chaque AG, on se retrouve avec des interventions de l'UNI et des membres du comité anti-blocage de plus en plus absurdes...
C'est vrai qu'après trois semaines de blocage, la plupart des étudiants en ont marre.* Cependant, preuves à l'appui, seul le blocage de nombreuses universités a permis l'abrogation du CPE. Alors on peut penser ce qu'on veut, on ne peut pas dire que le blocage ne paye pas et ne permet pas d'aboutir à certaines avancées. La massification des mouvements étudiants passe par les blocages.
Ensuite quand le comité anti-blocage vous assure que sans cours, vous ne pouvez pas travaillez, alors je me demande bien si le mot autonomie ils le connaissent ? Peut-être que non, alors forcément la loi d'autonomie, c'est sûrement tout nouveau tout beau pour eux, ils voudraient bien voir ce que ça donne en pratique. A-t-on besoin d'un prof pour apprendre ? Pas forcément. En plus les BU sont ouvertes, ET les profs les plus motivés arrivent toujours à se frayer un passage à l'intérieur des salles de classe, en contournant le blocus. Oui, suffit de faire passer ses élèves pour des étudiants qui passent le CAPES ou ont un concours dans l'année.
Bref, quand on le veut vraiment quelque chose, on peut arriver à ses fins.
Mais le pire chez le comité anti-blocage, c'est qu'ils ne sont pas dans le débat. La LRU ? Ils s'en fouttent. Au pire, ils sont contre mais attendent que les autres étudiants -vous savez ceux qui sont "feignants", oui ceux-là mêmes, qui boudent les cours et passent leur temps à "fumer, boire, jongler"- obtiennent des résultats en luttant à leur place. La vérité c'est qu'ils ne voient que leur nombril. L'individualisme ils connaissent bien. Trop bien même. Bref, ces messieurs dames -de la haute souvent- veulent leurs cours et rien d'autre.
Et finalement, quand on comprend que leur seul argument, c'est que sans leurs cours chéris ils sont perdus, on se demande pourquoi ils parlent.
Leur tract très déplacé et complètement à côté de la plaque qui prône le déblocage parce que, comme il y a eu "l'abolition de l'esclavage, et l'abolition de la peine de mort", il doit logiquement s'ensuivre l'abolition du blocage, révèle bien l'absurdité de leur réflexion.
A se demander s'ils en ont suivi beaucoup des cours, ou si ils ont râté la moitié de leur cursus !
Et oui certains des bloqueurs m'énervent aussi mais eux au moins ont des arguments et tiennent des discours sensés.
*Moi y compris mais d'un autre côté comme notre évaluation se fera en majeure partie sur des dossiers, pas plus que ça
POST SCRIPTUM qui aurait dû être un ANTE SCRIPTUM : en fait, le comité c'est la voix de son maître, preuve à l'appui : à http://jpops54.free.fr/index.php... Vraiment pas glop ! /shock/ Quelques étudiants se sont grillés dans l'affaire, hi hi.
1 Comments:
At 10:15 PM,
Anonymous said…
Rectification : non, l'abrogation du CPE a été permise, d'une part grâce au blocage des facs, d'autres part (et surtout) parce que les travailleurs et syndicats nous soutenaient et qu'on a manifesté en masse plusieurs fois d'affilée. Mais le blocage contribue quand même à obtenir des avancées.
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